Mercredi 9 Avril 2025
Comment l’IA révèle-t-elle notre potentiel de créateurs ?
Chers lecteurs, chères lectrices,
Une page se tourne — mais c’est pour mieux écrire la suite ensemble.
Des contenus (et surtout) des créateurs rendra la plume à la fin du mois d’avril… pour mieux vous retrouver !
Vous pourrez continuer l’aventure en rejoignant Boussole, la newsletter de LiveMentor, écrite chaque semaine par Alexandre Dana
🧭 Boussole, c’est un rendez-vous qui rassemble déjà plus de 200 000 lecteurs chaque lundi matin. Une ressource hebdomadaire pour faire avancer son projet, se poser les bonnes questions, et rester aligné dans son parcours de créateur ou d’entrepreneur.
🗓️ À partir de la semaine prochaine, vous ferez officiellement partie de cette aventure.
Chaque lundi, vous recevrez un email tout droit sorti du four : un boost d’inspiration, de méthode et de réflexion pour aller plus loin dans vos contenus comme dans vos projets.
Rassurez-vous, nous savons dire au revoir comme il se doit chez LiveMentor !
🎁 Avant de clôturer définitivement cette newsletter, nous avons prévu un cadeau d’adieu pour vous remercier de votre fidélité : un extrait gratuit de notre formation Instagram, pour booster votre présence en ligne, que vous utilisiez déjà Insta… ou que vous hésitiez à vous y remettre.
Par ici pour accéder à votre cadeau !
Et bien sûr, vous restez libre de choisir.
Si cette nouvelle aventure ne vous parle pas, vous pourrez vous désinscrire à tout moment via ce lien (spécialement prévu pour ça, sans culpabilité, ni spam, ni relance).
Merci de nous avoir lus jusqu’ici, et à très vite — peut-être, dans Boussole.
Maintenant, parlons d’un sujet qui secoue pas mal d’entre nous…
Comment l’IA révèle-t-elle notre potentiel de créateurs ?
Chez LiveMentor, nous accompagnons chaque jour des créateurs de contenus, des plumes, des artistes, des entrepreneurs de l’ombre
Souvent, nous entendons fredonner ce petit refrain : “L’IA va me piquer mon job.”
Nous comprenons cette inquiétude. L’IA écrit, elle génère des images, elle code même des calendriers éditoriaux à notre place. Bluffant, oui. Un peu effrayant aussi.
Mais face à cette machine aux mille cerveaux, une question persiste : l’IA peut-elle vraiment ressentir ce que nous ressentons ? Peut-elle transformer notre honte, notre joie ou notre vulnérabilité en contenu ? Peut-elle écouter, comprendre, vibrer ?
Pour l’instant : non.
Notre idée aujourd’hui n’est pas de jeter l’IA aux orties ni de la laisser prendre le volant pendant que vous vous endormez sur la banquette arrière.
L’enjeu est ailleurs : apprendre à s’en faire une alliée. L’utiliser pour aller plus loin, sans jamais s’oublier. Parce qu’elle est pour l'instant loin de remplacer ce “je ne sais quoi”, profondément humain, qui fait battre le cœur d’un contenu.
L’innovation a toujours fait peur… et c’est normal
Dans notre imaginaire collectif, la machine est l’ennemie. Robocop, Frankenstein, Terminator... Des êtres hybrides, sans âme, qui obéissent aveuglément à un algorithme.
Nous craignons la disparition de l’humain, sa dilution dans la froideur d’un code.
Mais si nous regardons en arrière, cette peur a toujours accompagné les grandes révolutions technologiques.
Prenons le 19ᵉ siècle. L’arrivée de la machine à vapeur bouleverse tout. Les artisans du textile crient au scandale, voient leurs savoir-faire dévalorisés, menacés. Pourtant, quelques années plus tard, ces mêmes artisans utilisent les machines, gagnent du temps, peaufinent leur art.
Et si l’IA, c’était pareil ? Un outil qui nous bouscule, mais qui, bien utilisé, nous permettrait de créer plus librement, avec plus de finesse ?
L’IA ne remplace pas vos idées. Elle leur donne une ossature
C’est vrai, l’IA peut écrire vite. Très vite. Mais elle n’écrit pas ce que vous seul pouvez raconter.
Elle ne sait pas que ce projet de newsletter vous est venu après une rupture difficile. Elle ne comprend pas que ce post Instagram est né d’un fou rire avec votre grand-mère. Elle ne saisit pas pourquoi ce mot, là, à cet endroit, vous fait monter les larmes aux yeux.
En revanche, elle peut vous proposer un plan. Un squelette. Une première base. Admettons-le, c’est déjà beaucoup.
L’IA est un assistant. Pas un auteur.
Imaginez que vous parliez à bâtons rompus de votre parcours, en vous enregistrant, pour gagner du temps et formuler votre pensée de façon plus spontanée, avant de la coucher sur écran.
Votre voix tremble, vous hésitez, vous vous emballez.
Avec un outil de “speech to text” (retranscription d'un contenu oral à l'écrit), vous obtenez une première ébauche. Ensuite, l’IA peut structurer, reformuler, enrichir ce texte. Mais ce sera à vous d’y injecter votre ton, vos hésitations, vos silences.
Autre exemple : vous souhaitez rédiger des portraits de militantes féministes chiliennes.
L’IA vous propose une sélection de noms, résume des ouvrages, pour faciliter vos recherches. C’est un point de départ.
Toutefois, vous seul allez choisir ce que vous voulez raconter, ce que vous ressentez à la lecture de leurs luttes, ce qui résonne avec votre propre histoire.
Le témoignage d’Alice : entre biographie et émotion
Alice, notre plume chez LiveMentor, est aussi biographe.
En ce moment, elle enregistre les souvenirs de Monique, une femme de 92 ans au parcours riche et complexe.
Grâce à l’IA, elle a pu transformer des heures d’entretien en texte et gagner un temps précieux. Toutefois, c’est son oreille, sa sensibilité, son regard qui donnent vie à ces récits. C’est dans les silences de Monique, dans ses sourires à demi-mot, que se loge la vérité d’un récit. Et ça, aucune IA ne peut le capter.
L’IA n’est pas (encore) très maline
Dans son TEDx consacré à l’IA, la chercheuse Janelle Shane le résume ainsi : “L’intelligence artificielle actuelle a à peu près le niveau cognitif d’un ver de terre.”
Elle peut identifier un piéton, mais elle ne sait pas ce qu’est un piéton. Elle reconnaît des formes et non des vies.
La conférencière raconte ainsi comment une IA a été entraînée à reconnaître un poisson.
Seul bémol, elle s’est contentée de repérer les doigts humains qui le tenaient. Elle ne comprenait pas la consigne, car elle ne sait pas réellement ce qu’est un poisson.
Elle faisait ce qu’elle pouvait avec ce qu’elle voyait.
Voilà pourquoi il faut relire, corriger, “fact-checker” (vérifier l'information).
L’IA ne comprend pas l’ironie, la nuance, l’émotion contenue. Elle ne “sent” pas quand une personne est mal à l’aise dans une interview. Elle ne perçoit pas l’invisible.
C'est à vous, créateurs et créatrices de contenus, qu'incombe ce rôle profondément humain.
3 outils qui dopent notre créativité (sans la voler)
Maintenant que nous avons démystifié l'intelligence artificielle, nous pouvons adopter la philosophie suivante : voir l’IA comme une alliée pour activer pleinement notre potentiel de créateurs, sans pour autant nous voler nos idées !
Voici 3 outils à apprivoiser pour sublimer vos contenus sans vous trahir :
1. Les LLM (modèles de langage comme ChatGPT)
Ils servent à structurer vos idées, les reformuler, générer un angle nouveau. À condition de bien les briefer ! N'oubliez pas qu'un bon prompt équivaut à un bon résultat. La machine fait ce que vous lui demandez, et non l'inverse.
Prenons un exemple concret : vous avez besoin d'un petit coup de pouce pour élaborer le plan de votre newsletter.
Commencez par fournir des détails à votre LLM : qui est votre audience, le type de contenus que vous produisez, pour qu'il ait une idée du style éditorial…
Pour cela, n'hésitez pas à lui proposer un exemple de contenu déjà écrit, afin qu'il s'en inspire.
Un conseil : gardez en tête que votre IA fonctionnera mieux si vous lui donnez des consignes courtes, car elle n'a pas beaucoup de mémoire.
Donnez-lui des instructions une à une, par exemple : “Es-tu en mesure de me construire un plan de rédaction ?”.
Lorsque l’IA vous répond par l’affirmative, indiquez-lui à qui s'adresse cette newsletter, puis montrez-lui les contenus de référence.
Voyez cet échange comme un match de ping-pong entre vous et le LLM, un échange de questions-réponses. Votre job sera donc d'affiner le plus possible vos consignes.
Attention : vérifiez toujours les sources des informations fournies !
N'oubliez pas que l’intelligence artificielle “hallucine” régulièrement et invente des faits. Si votre rédaction implique un important travail de recherche, nous vous recommandons l’IA Perplexity, où l’ensemble des sources est affiché.
2. Le speech to text
Voici un outil précieux pour retranscrire vos interviews, réunions et autres contenus audio sans avoir à y passer des heures !
Vous pouvez ainsi commencer par la retranscription textuelle et demander ensuite à votre LLM de vous aider dans la rédaction, comme indiqué plus haut.
Une fois de plus, la vérification humaine s'impose (écoutez votre audio en parallèle) !
Il arrive parfois que les outils de speech to text inventent des mots. Pour éviter au maximum ce désagrément, faites en sorte que votre enregistrement soit réalisé dans un environnement sonore propre. Plus le son sera bon, plus votre retranscription sera exacte.
Notre conseil : essayez plusieurs outils de retranscription avant de faire votre choix et de passer à une version payante (plus précise et permettant la retranscription de contenus plus longs).
Vous verrez lequel vous offre le plus de précision (Google Speech to Text, Whisper, Notta.ai, etc.)
Point de vigilance : veillez à bien sécuriser vos données avec ce type d’outil, qui est susceptible de les utiliser comme une base d’entraînement.
Pour en savoir plus sur ce genre de détails (qui ont toute leur importance), nous vous recommandons chaudement notre formation en intelligence artificielle chez LiveMentor.
3. Un assistant éditorial (comme Notion.ai)
Le rôle d’un assistant éditorial est multiple.
Prenons Notion.ai : chez LiveMentor, nous en sommes très friands ! Voici comment il peut vous aider dans la rédaction de vos contenus :
- Organiser vos idées (même les plus folles)
L’IA de Notion a la possibilité de résumer vos notes, de ranger vos pensées en bullet points, et même de vous suggérer des plans d’articles. En somme, elle vous aide à passer du “flou artistique” à un contenu structuré.
Bien sûr, comme nous l’évoquions, libre à vous d’y ajouter votre plume personnalisée ! Voyez-le comme une première ébauche, pour impulser votre esprit créatif.
- Travailler de manière collaborative et organisée
Cette IA vous donne la possibilité d’écrire à plusieurs, de commenter et de suggérer des modifications, avec une interface totalement personnalisable où vous pouvez ajouter vos tâches, les classer par ordre de priorité, créer des plannings, etc.
Le petit plus : l’assistant éditorial, comme son nom l’indique, agit comme un véritable assistant de production. Il vous propose des templates, des checklists et des bases de données que vous pouvez modeler selon vos envies, afin de visualiser où vous en êtes (rédigé, relu, publié…).
Grâce aux templates, aux checklists et aux bases de données que vous pouvez customiser à l’infini (ou presque), vous visualisez où vous en êtes.
Rédigé, relu, publié ? Tout est là. Avec l’IA, même votre backlog devient glamour.
D’autres fonctionnalités sont très utiles, comme la centralisation de vos ressources, le suivi et l’itération, etc.
En résumé, loin de brider votre créativité, l’intelligence artificielle la soutient, la canalise et vous permet de consacrer votre énergie à ce qui compte : refléter votre personnalité, votre patte, votre plume, en affinant encore et toujours plus vos contenus.
L’IA ne remplacera jamais votre façon de raconter une anecdote, une histoire, un projet…
Tout simplement parce que vous êtes vous, et que personne ne peut vous imiter complètement !
Acceptez d’être épaulé pour gagner en inspiration, en temps, en méthodologie — et mettez toujours un peu plus de vous dans chaque virgule.
Au fait, nous vous en parlions en début d’épisode, notre newsletter Boussole vous offre des leviers d’action pour faire décoller votre projet, notamment grâce à l’IA !
N’hésitez pas à vous abonner par ici, pour bénéficier du prochain envoi et donner un coup de boost à votre créativité !
À bientôt,
La rédaction